lundi 29 septembre 2008

Typographie


Dans mes recherches sur les Didot, j'ai trouvé un excellent site internet sur la typographie: Affaire Esperluette. Il y a plein d'explications sur les familles de caractères (humanes, réales, didones, linéales, etc.), ainsi que sur quelques polices très connues ou importantes historiquement (le Times, le Grandjean, le Garamond, le Caslon, le Baskerville, etc.) Vraiment très bien fait, ce site, je trouve. Je regrette juste qu'il n'y ait pas un peu plus d'exemples visuels: il y en a, mais pas sur toutes les pages.

vendredi 26 septembre 2008

Forêts scandinaves

J'ai écouté cet album pendant tout le mois d'août. Eternal Kingdom de Cult of Luna, lumière montante du post-hardcore à la Neurosis et Isis. Lumière nordique également: leur musique est très froide, et dégage une ambiance de forêt scandinave. Ce que j'ai aimé dans leur dernier album, sorti en juin dernier, c'est la musique bien sûr, avec ses passages de cor de chasse et ses ambiances froides et oppressantes, ainsi que le design du packaging (réalisé par Erik Olofsson, qui fait partie intégrante du groupe et est par ailleurs designer), qui est véritablement superbe avec ses réemplois de vieilles xylographies dans le livret, et sa splendide couverture dessinée par Pär Olofsson. Mais j'ai aussi surtout apprécié l'histoire qui a entouré sa création.
Cette histoire, que dévoile le chanteur sur le myspace consacré à l'album, je voudrais la reprendre en quelques lignes. Dernièrement le groupe, qui vit et travaille en Suède, avait changé de lieu de répétition, et s'était installé pour ce faire dans un ancien asile psychiatrique. En faisant du ménage dans leur local, ils trouvent des vieux papiers médicaux, des peintures et autres productions de patients aliénés... Parmi tout ce fourbi, ils trouvent notamment le journal intime d'un dénommé Holger Nilsson, intitulé Contes du royaume éternel. Ils découvriront par la suite que celui-ci a été condamné pour le meurtre de sa femme, et incarcéré à vie dans cet asile.
Dans son journal, Holger Nilsson explique comment sa femme a été tuée par le Näcken, qui est présenté par le groupe comme un équivalent suédois populaire de Satan, mais qui semble surtout, d'après Wikipedia, être l'équivalent masculin d'une nixe, et tient en tout cas la fonction d'un genius loci à caractère maléfique. On a notamment un très beau et suggestif nokken norvégien représenté par Kittelsen.

Quoi qu'il en soit, ce Holger, pour maquiller son meurtre, s'invente visiblement une histoire où le Näcken, sous la forme d'un hibou maléfique, roi des mauvais animaux, tue sa femme. Durant la nuit, il voit une lumière dans la forêt, et commence à se diriger vers elle. Il arrive alors près d'un feu autour duquel dansent des animaux et des garous - des hommes-loups, des hommes-ours... Il voit également un gitan, qui se révèlera être Ugin, le Roi Hibou: tout ceci constitue en fait une sorte de sabbat, une réunion des mauvais animaux. Le gitan se transforme en hibou quand il voit Holger, et le fait prendre en chasse. Holger réussit néanmoins à s'enfuir, et le lendemain il reçoit la visite d'un représentant des bons animaux, qui sont menés par un grand tétras (capercaillie). Le Roi Grand Tétras lui explique alors les secrets de la forêt, et la lutte qui oppose les bons animaux aux mauvais animaux. Il lui explique qu'ils ont envoyé un espion dans le camp des mauvais animaux, et qu'ils se préparent à lancer une attaque décisive grâce à une information qu'ils ont réussi à acquérir. L'information se révèle en définitive fausse, et l'attaque se solde par un échec des bons animaux, qui sont encerclés et capturés. Holger se fait également capturer, et enfermer dans un dongeon: dans la vie réelle, l'asile psychiatrique.

Cult of Luna, dans les paroles de son album et le déroulement de ses morceaux, ne ferait que reprendre, à sa manière, l'histoire de Holger et son univers de forêt nordique peuplée de bons et de mauvais animaux se livrant une lutte éternelle. L'histoire ressemble point pour point, sinon à un conte de fées, du moins à un récit tiré du folklore, type mémorat ou légende. Je ne sais pas si ce journal de Holger est une invention complète du groupe destinée à mieux vendre leur album ou bien une histoire vraie, toujours est-il qu'elle est très réussie. La conjonction du récit d'un fou et d'un récit de type folklorique, avec le Näcken comme source de tous les maux, produit un mélange détonnant, où l'on ne sait plus ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Je ne sais pas si Cult of Luna a inventé cette histoire, ou si Holger Nilsson a réellement existé; je ne sais pas, dans le cas où Cult of Luna n'aurait rien inventé, si Holger Nilsson était fou, s'il a été victime de ses croyances superstitieuses, s'il a mêlé sa folie à ses croyances, ou s'il a vraiment vécu les choses telles qu'il les a racontées. Mais je sais que j'adore cette incertitude, et c'est ce mélange des réalités que, personnellement, j'appelle le merveilleux.

lundi 22 septembre 2008

Faut-il ?

Les lecteurs attentifs de ce blog auront remarqué mon apparition subite sur Ombres Vertes il y a quelques mois, sous le pseudo de Continuum. Les lecteurs attentifs auront également remarqué que jusqu'à présent, mon existence de blogueur ne s'était pas développée au-delà de cet espace partagé avec mon cher hôte et ami, j'ai nommé François. Considérons maintenant cela comme du passé, puisque la toile s'est enrichie il y a quelques jours d'une nouvelle adresse où je me suis aménagé un nouveau logis. Bien sûr, je ne pars pas tout à fait et je continuerai d'intervenir sur Ombres Vertes, mais peut-être plus rarement, suivant les occasions.
J'invite donc les marathoniens qui parviennent à lire mes billets jusqu'au bout, et les insomniaques qui trouvent un bon remède dans ma lecture, à venir me rejoindre dans Le Beau Vingt-et-Unième !
J'y parlerai de musique bien sûr, et d'autres choses propres à développer l'esprit et l'âme, mais surtout pas de moi (ou très peu). Aussi j'essaierai modestement de participer le moins possible à ce mouvement général de paresse intellectuelle, ce brouhaha moyen-âgeux qui caractérise la blogosphère tant par les propos tenus que par leur énonciation.
Je n'aurai peut-être pas beaucoup de lecteurs, mais avoir deux lecteurs ou cent m'importe peu puisque je n'attend rien de l'internet, et surtout pas la création d'un pseudo lien social. Sauf à croiser des esprits aventureux qui échoueraient chez moi par hasard comme c'est arrivé parfois sur Ombres Vertes - c'est marrant ça.
Voilà, j'ai tissé mon fil.
Je remercie François pour son sens du partage (son idée d'ouvrir son espace personnel à des contributeurs extérieurs), et aussi pour sa tolérance (aucune prise de tête sur le contenu des billets). Ca fait toujours plaisir.

vendredi 19 septembre 2008

Calligraphies de William Morris

William Morris, King Hafbur and King Siward, encre et aquarelle sur papier, c. 1873.

Dans la lignée du précédent billet, et pour répondre à certaines des remarques qui lui ont été faites, un autre visage de William Morris, celui du calligraphe... où l'on remarque encore une fois la proximité du travail de notre artiste victorien avec les enlumineurs et calligraphes médiévaux. Ci-dessous, une photographie du manuscrit de Saint Gail, fournie par la bibliothèque virtuelle CESG via M. Patouche, où l'on retrouve le système des encres bicolores, avec incipit en rouge et corps du texte en noir. Comme l'a fait remarquer M. Patouche par mp, on dirait presque un livre imprimé, et pourtant ça date du IXe siècle: grandes marges vides, "justification" du texte, cadrage de l'image qui donne l'impression d'une planche gravée, position de la lettrine...
Manuscrit de Saint Gail, fin du IXe siècle.

Ce sont donc ces modèles de manuscrits qui ont inspiré notre manière de concevoir le livre imprimé, et cela depuis le XVe siècle (Voir La Naissance du livre moderne, Henri-Jean Martin, éditions Cercle de la Librairie; on peut aussi aller voir la page incunable de Wikipedia).

Comme je disais, donc, William Morris s'est non seulement intéressé aux incunables, mais aussi à la calligraphie médiévale. Aussi il est difficile de déterminer ses modèles artistiques, que ce soit en tant qu'imprimeur ou en tant que calligraphe. Il serait trop simple (mais évidemment pas complètement faux) de dire qu'il s'inspire des manuscrits médiévaux pour ses travaux de calligraphie, et des incunables pour ses travaux d'imprimeur. Mais comme les incunables s'inspirent eux-mêmes des manuscrits, ça brouille un peu la chaîne déterministe des inspirations, et il paraît probable que Morris s'inspire des manuscrits médiévaux comme des incunables, à la fois pour ses travaux d'imprimeur et de calligraphe.
William Morris, Rubaiyat d'Omar Khayyam, encre, aquarelle et dorures sur vellum, 1872.

Si le principe de la dorure à l'intérieur de la page, dans l'exemple ci-dessus, semble directement inspiré des manuscrits médiévaux, on remarquera néanmoins la (relative) séparation du texte et de l'image, qui ne s'entremêlent pas, et qui semble découler de l'organisation des incunables, où la planche xylographique et la typographie sont séparées spatialement, plutôt que des manuscrits. Cependant, l'exemple du manuscrit de Saint Gail, fourni par M. Patouche, montre que tous les types d'organisations spatiales existent dans les manuscrits médiévaux, et donc que les choses sont plus compliquées que ça. D'autre part, il y a chez Morris, comme ci-dessous, des manuscrits avec envahissement de l'espace du texte par les bordures végétales.

Morris, Fairfax-Murray, Burne-Jones, Wardle, A Book of Verse, encre, aquarelle et dorures sur papier, 1870

On trouve donc de tout, aussi bien dans les manuscrits médiévaux que dans ceux de Morris. Cette inventivité des manuscrits est essentiellement due à l'absence des restrictions techniques qui caractérisent au contraire les livres imprimés jusqu'au début du XXe siècle, dans lesquels les conditions et techniques d'impression influent sur l'organisation de la page. A la main, c'est long, mais on peut tout faire. Avec une presse, c'est plus rapide, mais on ne peut pas tout faire. Avec un logiciel, on peut (on pourra?) tout faire, c'est relativement rapide, mais c'est beaucoup plus compliqué.

En définitive, pour connaître les modèles de Morris, il faudrait surtout enquêter dans sa vie privée, pour savoir à quels manuscrits et à quels incunables il a eu accès, et ainsi reconstituer sa "bibliothèque imaginaire", afin de voir où est l'invention, où sont les emprunts. Le travail a déjà été en grande partie effectué pour la typographie; pour l'organisation de la page c'est plus compliqué, sachant qu'il y a non seulement les incunables, mais aussi les manuscrits qui rentrent en ligne de compte.
Pour la fin de ce billet, je voudrais présenter une calligraphie de William Morris dont j'aurais bien aimé connaître l'existence avant la rédaction et la soutenance de ma thèse: il s'agit d'une calligraphie de jeunesse, inachevée et assez maladroite, prenant pour texte un conte de Grimm, Der Eisenhans (L'homme de fer, ou Hans de fer). Qui sait, je pourrais peut-être l'exploiter pour la publication, si un jour elle advient?

Morris, Der Eisenhans (Grimm), encre, aquarelle et peinture dorée sur vellum, 1857.

lundi 15 septembre 2008

Kelmscott Press

En ce moment, je prépare un petit cours sur l'impression de l'image et du texte au XIXe siècle, de Didot à Morris. Qu'est ce que c'est beau les productions de la Kelmscott Press de William Morris! Je sais que c'est un peu réactionnaire d'aimer les recréations néogothiques victoriennes des livres imprimés du XVe siècle, mais on ne peut pas nier que William Morris avait le sens de la mise en page. C'est même plutôt bien que le texte, sur deux colonnes, ne soit pas justifié mais ferré à gauche, ça laisse un peu de blanc à la page, ce qui évite d'accentuer l'effet de masse déjà obtenu par une décoration surchargée des bordures et des lettrines (cliquer sur l'image pour la voir en plus grand).

Burne-Jones (illustrations), Morris (typo, lettrines et bordures), The Works of Geoffrey Chaucer, Kelmscott Press, 1896.

Je pense que politiquement (il ne faut pas oublier qu'il était socialiste militant), William Morris, de nos jours, aurait été dans le camp de la décroissance: contre le Grand Capital, on revient aux méthodes de production de «nos ancêtres», on revalorise l'artisanat, la qualité au lieu de la quantité, on lutte pour de bonnes conditions de production (comme pour le commerce équitable, qui est une version mondialisée de la conscience de classe propre à la culture ouvrière syndicale... sauf qu'elle ne vient pas des mêmes acteurs), etc. «William Morris, un prototype de la culture bobo?» Un beau titre de communication, ça, il faudra que je me penche là-dessus.

The Recuyell of The Historyes of Troye (Raoul Lefèvre, trad. William Caxton), Kelmscott Press, 1892.

Admirez ça, si ce n'est pas une bonne idée d'imprimer les têtes de chapitre en rouge! Depuis les années 1980, on est dans une culture moderne qui fait du vide autour du texte, et qui privilégie les outils de la position du texte, de sa taille, et du blanc de la page pour mettre en valeur les éléments paratextuels (titre, note, changement de paragraphe, etc.). Mais dites-moi, ça n'a pas plus de gueule de tout garder au même corps et de ne pas faire d'interligne, et d'utiliser tout simplement des encres de couleur différente pour désigner ce qui n'appartient pas proprement au texte? Ca serait intéressant d'utiliser des couleurs pour imprimer le texte dans l'édition «courante», non? Je suis sûr que des tentatives modernes ont été faites, mais jamais dans des livres de grande diffusion. En général on se cantonne au noir. C'est bien le noir. Mais un peu de rouge de temps en temps, ça ferait du bien, dans nos livres de poche (à condition que ce soit un beau rouge, bien sûr).

vendredi 12 septembre 2008

Journée d'étude sur la littérature enfantine norvégienne

Avant tout, mille excuses de ne pas avoir donné de nouvelles ces temps derniers: entre la correction et la mise en page de la thèse de Charlotte, le déménagement, et la reprise d'un nouveau travail (post-doc à l'université de Tours), j'ai eu peu de temps à accorder aux ombres vertes.

Juste un petit mot, donc, pour signaler une journée d'étude sur la littérature enfantine norvégienne à la Bibliothèque Sainte Geneviève (Bibliothèque Nordique), à Paris. La seconde intervention d'Elena Balzamo (EHESS), qui est une grande traductrice de contes scandinaves, et qui avait eu la gentillesse de venir assister à partie de ma soutenance, est notamment à voir. Après le troll, la description et le programme.

Theodor Kittelsen, Troll, 1911.


Lundi 22 septembre 2008, à la Bibliothèque nordique - Bibliothèque Sainte-Geneviève - 6, rue Valette - 75005 Paris

En novembre 2006, le roman Kurt et le Poisson, écrit par Erlend Loe a remporté le prix Tam Tam au Salon livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis. L'année suivante, pour son album L'Eté de Garmann, publié en France aux éditions Albin Michel Jeunesse, Stian Hole est couronné du Ragazzi Award, le plus grand prix décerné à la Foire internationale de Bologne. En 2008, c'est à nouveau un Norvégien, Øyvind Torseter, à qui est décernée cette récompense, grâce à Détours, que le public français découvrira en novembre prochain aux éditions La Joie de Lire. Le succès de la littérature norvégienne pour la jeunesse ne se dément pas, et pourtant, elle demeure encore une terra incognita pour de nombreux médiateurs français du livre. De fait, les romans et albums norvégiens pour enfants et adolescents sont depuis longtemps traduits en France. En témoignent la publication de romans classiques de l'après-guerre, comme ceux de Torbjørn Egner ou d'Anne-Cath. Vestly, ou plus contemporains de Tormod Haugen, Ragnar Hovland ou Hilde Hagerup, pour ne citer qu'eux. Néanmoins, c'est avec Le Monde de Sophie de Jostein Gaader, publié en français en 1995, que la littérature destinée à la jeunesse en provenance de notre pays a trouvé une réelle résonance dans le monde francophone, ouvrant la voie à un regain d'intérêt de la part des éditeurs comme du public.

Souhaitant profiter de l'accueil positif, tant en France qu'à l'étranger, de cette expression littéraire, l'Ambassade Royale de Norvège, NORLA (le Centre de promotion de la littérature norvégienne à l'étranger) et le traducteur Jean-Baptiste Coursaud organisent depuis 2007 diverses manifestations pour promouvoir sur le territoire français la richesse de cette littérature. Aujourd'hui, ces mêmes acteurs s'associent à Livres au trésor et à la Bibliothèque Nordique pour proposer aux professionnels français du livre pour la jeunesse (bibliothécaires, libraires et documentalistes) cette journée d'étude.

Programme de la journée :


9 h 30 : Tradition et renouveau. Un regard rétrospectif sur la littérature norvégienne pour la jeunesse, par Harald Bache-Wiig, professeur à l'Institut d'études linguistiques et des langues et cultures nordiques, Université d'Oslo.
10 h : Les contes norvégiens, par Elena Balzamo, essayiste, critique littéraire, traductrice.
11 h : Romans et albums norvégiens, par Grui Fjeldberg, essayiste, critique littéraire.

12 h 30 : Déjeuner.

14 h : Langues norvégiennes et ateliers de traduction, par Jean-Baptiste Coursaud, traducteur, spécialiste des littératures scandinaves et de littérature pour la jeunesse.
15 h : La politique du livre en Norvège, par Anne-Trine Kjørholt, directrice du Centre norvégien de recherche sur l'enfance, maître de conférence à l'Université des sciences naturelles et techniques, NTNU, Trondheim, Norvège.
15 h 45 : Table-ronde sur la place de l'enfant dans les sociétés norvégienne et française, animée par Véronique Soulé, responsable de Livres au trésor, avec Anne-Trine Kjørholt, Harald Bache-Wiig et Régine Sirota (à confirmer), sociologue de l'enfance, professeur à l'Université Paris V-René Descartes, Paris.

Inscription (gratuite) et informations :
Ambassade royale de Norvège - Laura Marie Harbsmeier : 01 53 67 04 00 - info.paris@mfa.no
Livres au trésor - Véronique Soulé : 01 48 30 54 72 - livres.au.tresor@ville-bobigny.fr
www.livresautresor.net

mercredi 10 septembre 2008

La Messe de Nostre Dame à Tours !

Pour les tourangeaux, un évènement à ne manquer sous aucun prétexte :
Le 26 septembre, Diabolus in Musica, excellent ensemble de musique médiévale, viendra proposer sa nouvelle lecture de la Messe de Nostre Dame, oeuvre extraordinaire, fondatrice, composée par Guillaume de Machaut (1300-1377). Le concert aura lieu dans la cathédrale.
Je ne pourrais malheureusement pas y assister, mais je conseille vivement de ne pas rater une telle expérience musicale.
(Pour les curieux, il y aura aussi un stage de chant les 18 et 19 octobre (02.47.42.13.37). Peut-être y a-t-il des cours ouverts au public ?)